9 - Autoriser la gestation pour autrui

Publié le par gayetdedroite

La gestation pour autrui est souvent associée à l’idée de commerce alors qu’il s’agit d’un acte de don entre femmes, entre une femme et un couple ou encore entre une femme et une célibataire. Il n’y a pas là instrumentalisation du corps de la femme mais au contraire une forme de liberté pour elle, à disposer de son propre corps (tout comme le droit à la contraception ou à l’avortement).

Les femmes qui acceptent de devenir de mères gestationnelles considèrent cela comme un acte positif et cherchent à recréer un état de plénitude en mettant au monde un enfant pour autrui. Actuellement, seuls les parents intentionnels disposant de revenus élevés ainsi qu’une certaine aisance dans les contacts internationaux, ont la possibilité opérationnelle de se tourner vers l’un des trente pays dans laquelle la GPA est légale. Il faut mettre un terme à une cruelle discrimination économique et prendre en compte les études cliniques réalisées sur les enfants nés par GPA et désormais adultes qui confirment l’absence de problèmes psychologiques.

Une fois de plus, la solidité du projet parental doit primer sur la discrimination financière et la réalité internationale qui dictent des méthodologies éloignées de notre éthique. Des protocoles encadrés valent mieux que le déploiement de combines régies par l’argent.

La GPA est avant tout à considérer comme un don au service d’un projet parental et de la construction d’une nouvelle famille porteuse d’espoir, de bonheur et d’amour.

(Propositions GayLib pour 2012)

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